Je reprends ici le titre du roman de Murakani dans lequel on ne danse pas davantage que dans la peinture. Mais aborder le mouvement est une gageure intéressante et utile: Comme Bonnard demandant à son modèle de ne pas cesser de bouger durant la pose, je voudrais moi aussi proposer les modèles en différents instants. Captant l’expression d’un visage qui change lorsqu’on l’interpelle, il s’agirait de figer ces instants dans ce même temps unique qu’est la peinture. Il faudrait également fixer les différentes visions du peintre qui se déplace face à ses modèles pour en capturer la complexité. Je regroupe ici des peintures qui traitent plus spécifiquement cette question qui se trouve posée dans l’ensemble de mon travail : cette impression de mouvement veux donner encore plus de proximité, d’intimité dans les tableaux traitant du peintre et son modèle ; il augmente la charge narrative dans les thématiques liées aux mythes…








